Ah, le fameux REER ! Ce célèbre acronyme que tout le monde connaît en fait angoisser plusieurs et en laisse beaucoup perplexes. Pour bien des gens, le REER est une notion obscure et ils y cotisent par pression sociale ! Tout le monde le fait, alors pourquoi pas moi ? Cependant, ce qui est intéressant, c’est que certains ne comprennent pas exactement à quoi sert un Régime enregistré d’épargne retraite (REER), et ils ne connaissent pas toutes les subtilités et les possibilités qui y sont attachées. Dès notre plus jeune âge, la génération plus vieille nous bombarde de conseils sur cette célèbre façon d’économiser en vue de la retraite. Cependant, encore aujourd’hui, un retraité sur deux au Québec compte retourner sur le marché du travail en raison d’un manque de liquidités, rapporte un sondage de la Fédération de l’âge d’or du Québec en 2014. C’est dans une optique d’aide à l’épargne et à la planification financière à long terme que le gouvernement a mis en place le REER. Afin de démystifier pour vous tous les aspects du REER, voici tout ce que vous devez savoir sur ce régime d’épargne si populaire !
La première erreur que l’on fait lorsqu’on pense au REER est de tout de suite dire que ce dernier nous donnera droit à un remboursement d’impôt. En fait, ce n’est pas tout à fait comme ça que ça fonctionne. En fait, le montant que vous cotisez à votre REER sera déduit de votre revenu imposable, ce qui fait que, oui du même coup, vous paierez moins d’impôt et aurez droit à un remboursement. Cependant, d’autres facteurs financiers personnels peuvent faire en sorte que vous n’ayez pas droit à un remboursement, par exemple si vous n’avez pas payé assez d’impôt au cours de l’année, vous êtes travailleur autonome ou avez une situation particulière, etc.
Mais oui, la plupart du temps, lorsqu’on cotise à un REER, notre revenu imposable diminue et on a droit à un remboursement d’impôt. Si vous voulez savoir combien vous pouvez espérer obtenir en remboursement pour vos cotisations, vous pouvez consulter les sites de nombreuses institutions bancaires, lesquelles offrent bien souvent cet outil. Le montant du remboursement varie considérablement en fonction de votre salaire brut (tranche d’imposition) et du montant que vous avez le droit de cotiser. Parlez-en avec votre conseiller financier, qui saura tenir compte de votre situation personnelle pour prévoir vos remboursements potentiels.
Un autre mythe auquel il faut faire attention : le REER n’est pas un produit financier, mais un compte enregistré ! Un REER n’est PAS un placement, une action ou tout autre produit de ce genre, c’est un compte enregistré dans lequel on met des produits d’investissement de NOTRE choix. Ce peut être des actions, un fonds commun de placement, des obligations, des CPG, etc.
En bref, tous les produits financiers qui vous permettent d’investir sur les marchés boursiers peuvent être placés dans votre REER. On ne peut pas simplement mettre de l’argent liquide dans un REER. Un particulier prend ainsi l’argent de son compte en banque et achète des produits d’investissement qu’il place dans son compte REER, lequel lui permettra de ne pas payer d’impôt sur les revenus gagnés. Tant que vous ne retirez pas l’argent de votre REER, vous ne payez pas d’impôt, c’est aussi simple que ça ! Cependant, comme vous pourrez le voir, il existe des régimes pouvant vous permettre d’utiliser vos fonds de vos REER pour financer certaines choses.
Le but du REER est donc simple : faire croître votre patrimoine (votre argent) à l’abri de l’impôt et recevoir du même coup un remboursement lors de vos cotisations. Vous ne paierez donc de l’impôt que sur les montants que vous retirerez à la retraite. Ainsi, une personne ayant un revenu de 35 000$ par année, qui placerait 6 500$ dans un REER, obtiendrait un remboursement de 1400$. Elle aurait alors 7 900$, et aurait seulement déboursé 6 500$ de ses poches. Elle paiera alors de l’impôt sur le 6 500$ seulement lorsqu’elle le retirera à la retraite.
Si vous avez déjà consulté un planificateur financier, celui-ci vous a sûrement déjà dit que vous devriez toujours consacrer un minimum de 10% de votre salaire en épargne. Pour certains, ça peut sembler beaucoup, et pour d’autres, très peu ! Dépendamment de votre situation financière, c’est un chiffre établi en fonction des perspectives de croissance et du niveau de vie que vous vivez actuellement. Tant qu’à laisser votre argent dans un compte bancaire sans intérêts, ou dans un compte épargne ordinaire qui vous donne du 0,5%, voire du 1%, pourquoi de ne pas le mettre dans un REER ? Dépendamment du REER, vous obtiendrez généralement un rendement bien meilleur. Votre argent travaillera ainsi pour vous, et il croîtra au fil des années sans que vous y portiez attention. De plus, vous pourrez utiliser les montants de remboursement d’impôts pour réinvestir dans un REER l’année d’après, ou encore pour l’investir dans un CELI ou dans un autre compte enregistré. Vous pourrez également utiliser l’argent de votre REER pour l’achat d’une maison ou un retour aux études. Nous en reparlerons.
Il est également conseillé de mettre de côté de l’argent dans un compte épargne ordinaire afin de pallier à vos imprévus. Vous devez comprendre que vous ne pourrez pas retirer l’argent de votre REER si vous avez des soucis financiers. Si vous le faites, vous devrez payer de l’impôt et l’avantage dont vous avez bénéficié s’annulera. De plus, si vous avez un faible revenu, il est fortement conseillé de consulter un planificateur financier afin d’obtenir ses conseils en matière d’investissement. Étant donné que vos revenus à la retraite risquent d’être similaires à ceux que vous avez présentement, votre taux d’imposition risque de rester le même et l’avantage de l’économie d’impôt peut ne pas être aussi avantageux. Néanmoins, cela varie d’un cas à l’autre, et votre situation personnelle y joue pour beaucoup !
Il faut comprendre ici quelques principes importants en matière de retrait pour le REER. Tout d’abord, c’est vrai que si vous voulez retirer vos REER pour payer vos dettes ou pour payer des dépenses, vous devrez payer de l’impôt sur les montants que vous retirerez. En procédant ainsi, vous venez d’annuler l’avantage qui vous avait été accordé. Cependant, le REER demeure un véhicule d’investissement ultra pratique, puisqu’il permet de mettre du capital dans un compte générant un bon rendement (3-8% environ), tout en vous redonnant l’impôt que vous avez payé sur vos cotisations (montant que vous pouvez investir dans un autre véhicule d’investissement, par exemple un CELI) et vous permet également d’utiliser les fonds de vos REER dans le cadre de divers programmes. Nous parlerons bientôt de ces programmes.
De plus, les gens qui disent qu’il est inutile d’investir dans un REER font bien souvent erreur, puisque votre salaire à la retraite sera bien souvent beaucoup moins élevé que celui que vous avez aujourd’hui. De cette manière, votre taux d’imposition sera ainsi plus faible et vous paierez moins d’impôt. Donc, vous mettez de l’argent aujourd’hui et récupérez l’impôt selon votre salaire actuel, et vous paierez seulement de l’impôt plusieurs dizaines d’années plus tard à un taux d’imposition plus faible.
C’est donc nettement pratique, et plus on commence jeune, plus c’est payant ! Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de l’intérêt composé.
Il n’existe pas vraiment d’âge minimal pour cotiser à un REER. En fait, il est faux de penser que c’est à partir de l’âge de 18 ans. Tant que vous avez un revenu admissible et un numéro d’assurance sociale, vous pouvez cotiser à un REER. En plus, les années où vous avez fait des déclarations de revenus et où vous n’avez pas cotisé seront considérées et vos droits de cotisations s’accumuleront. Donc, si vous travaillez à l’âge de 16 à 18 ans, vous aurez deux années supplémentaires. C’est un mythe courant de penser qu’il faut avoir 18 ans pour pouvoir commencer à cotiser à son REER.
Pour ce qui est de l’âge maximal, il est fixé à 71 ans. À cet âge, vous ne pourrez plus cotiser à VOTRE REER personnel. Cependant, il vous sera toujours possible de cotiser au REER de votre conjoint/conjointe si cette personne est âgée de moins de 71 ans. Il est donc possible de mettre en place des stratégies afin d’optimiser ses cotisations avec son époux.
La limite déductible d’un REER est de 18% du revenu annuel. En 2019, le plafond monétaire a été fixé à 26 500$. Cependant, il est possible de prendre ses droits de cotisations reportés depuis 1991 afin d’augmenter son maximum déductible. Il est donc tout à fait plausible que certaines personnes cotisent plus que la limite permise pour leur REER.
Au Québec, la date limite pour cotiser à son REER tourne normalement autour du 29 février, voire des premiers jours de mars. Le mois de février est souvent le plus achalandé auprès des institutions financières, puisque bon nombre de clients attendent à la dernière minute pour effectuer leurs cotisations. Il est toutefois possible de cotiser tout au long de l’année, à la date de votre choix. Vous inscrirez ainsi vos REER de l’année à votre rapport d’impôt en avril et recevrez votre remboursement durant les mois de mai et juin. Il est à noter que la date limite pour produire votre déclaration de revenus est fixée au 30 avril.
Le REER, en plus d’offrir les avantages mentionnés précédemment, offre l’un des plus gros avantages pour les jeunes en matière financière. En effet, le gouvernement a mis en place le Régime d’accès à la propriété (RAP) au début des années 1990 afin de faciliter l’accès à la propriété pour les premiers acheteurs de propriété.
Le RAP est en fait un programme qui permet aux particuliers vivant au Canada de retirer jusqu’à 25 000$ lors d’une année civile de vos comptes enregistrés d’épargne retraite (REER) afin d’acheter ou construire une propriété. L’argent retiré du RAP peut servir comme mise de fonds et vous n’avez pas à payer d’impôt sur l’argent que vous retirez de vos REER. Ainsi, un couple peut retirer jusqu’à 50 000$ pour acheter une propriété. Si vous décidez d’utiliser vos REER pour le RAP, vous devrez ensuite rembourser, à partir de la deuxième année suivante l’année où vous avez fait vos retraits, le montant de vos retraits sur une période échelonnée sur un maximum de 15 ans. Vous pouvez accélérer le remboursement de votre RAP et l’ajuster selon vos finances personnelles, tant et aussi longtemps que vous ne dépassez pas 15 ans.
C’est une option très intéressante pour les jeunes qui souhaitent acquérir leur première propriété. Non seulement cela leur permet d’économiser des milliers de dollars, cela facilite grandement le processus d’achat. Afin de retirer vos REER, vous devez remplir un simple formulaire (T1036) et demander que l’émetteur de votre REER le remplisse également. C’est aussi simple que ça !
Le REER peut également être retiré sans que vous ayez à payer d’impôt si vous participez au Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP). Le REEP vous permet en fait de retirer de l’argent de vos REER afin de financer vos études, votre formation professionnelle, ou encore les études de votre conjoint/conjointe. Vous ne pouvez cependant pas financer les études des enfants. C’est une alternative très intéressante pour une personne qui aspire à retourner aux études à court ou moyen terme, puisque vous économiserez beaucoup d’argent grâce au retour d’impôt, et puisque vous n’aurez pas d’impôt à payer lors du retrait.
Finalement, il est intéressant de noter qu’il est possible d’utiliser l’argent de ses REER pour démarrer une entreprise ou pour investir dans une entreprise établie en sol canadien, qui n’est pas coté en bourse et qui répond à un certain nombre de critères. Vous pouvez ainsi vous lancer en affaires à l’aide de vos REER. Cependant, de NOMBREUSES clauses et règlements entourent ce type de procédure et vous feriez mieux de vous informer minutieusement auprès de votre conseiller financier afin d’obtenir tous les détails.
Peu importe votre profil d’investisseur, vous devriez toujours consacrer une partie de vos investissements à long terme à un Régime enregistré d’épargne retraite (REER). Investir dans un REER offre de nombreux avantages, dont les principaux sont présentés dans ce tableau récapitulatif :
LES AVANTAGES DU RÉGIME ENREGISTRÉ D’ÉPARGNE RETRAITE (REER) | |
Avantage | Explication |
Baisse du revenu imposable | Cotiser à un REER permet de diminuer son revenu imposable du montant cotiser. Cela permet notamment d’avoir droit à un retour d’impôt, la plupart du temps. On sauve donc de l’impôt immédiat, et celui-ci est reporté uniquement à la retraite, où vous votre taux d’imposition sera probablement moins élevé. |
Rendement intéressant | Le REER étant un compte enregistré et non un produit financier, vous pouvez choisir le produit d’investissement de votre choix (actions, CPG, fonds de placement, etc.) et vous pouvez obtenir des rendements très intéressants. Vous battrez à coup sûr votre compte épargne ordinaire. |
Investissement du retour d’impôt | Le montant de retour d’impôt que vous obtiendrez lors de votre cotisation pourra vous permettre de le réinvestir dans un autre véhicule d’investissement (CELI, compte de courtage, etc.) afin de faire du rendement. C’est une excellente stratégie qui peut contribuer à accroitre votre capital. |
RAP, REEP et financement d’entreprise | L’argent que vous avez dans votre REER peut être retiré sans être imposé si vous voulez participer au Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) ou si vous voulez profiter du Régime d’accès à la propriété (RAP). Ce sont des options très intéressantes pour les jeunes qui peuvent leur permettre de réaliser leurs projets plus facilement. Le REER peut également être utilisé pour financer le démarrage d’une entreprise sous certaines conditions. |
Il n’est jamais trop tôt pour commencer à cotiser à son REER. Plus jeune vous commencerez, plus votre capital croîtra rapidement jusqu’à votre retraite. Le principe de l’intérêt composé (de l’intérêt qui s’applique sur un montant qui varie chaque année pour ajouter l’intérêt gagné), fait en sorte que le temps est votre meilleur allié. Si vous avez de l’argent qui dort, et que vous ne savez pas quoi en faire, n’attendez pas là à ne rien faire les bras croisés. Faites travailler votre argent pour vous, et songez sérieusement à ouvrir un REER.
Que vous soyez jeune ou pas, le REER peut vous permettre de planifier adéquatement votre futur financier, tout en vous aidant dans vos projets actuels !
Devriez-vous choisir votre REER à la banque ou avec votre planificateur financier?
Vous comptez cotiser à votre REER cette année et vous vous demandez comment calculer le montant maximum que vous pouvez cotiser ?
Tout d’abord, sachez que ce montant est normalement indiqué sur votre avis de cotisation fédéral que vous recevez au cours de l’année. Si vous ne le trouvez pas et aimeriez le calculer vous-même, voici comment faire.
Le montant maximum que vous pouvez cotiser est le moindre de :
OU
La limite de 26 230$ pour 2018 ne sera plus la même en 2019, car elle augmente légèrement chaque année pour tenir compte de l’inflation et des conditions économiques. En 2019, est elle désormais de 26 500$.
Donc, par exemple, si vous avez gagné 55 000$ l’année dernière, comment pourrez-vous cotiser à votre REER cette année ?
Revenu gagné |
55 000$ |
|
Plafond de l’année | 26 230$ | |
18% du revenu gagné | 18% x 55 000$ = | 9 900$ |
C’est donc 9 900$ que vous pourrez cotiser.
Même s’il existe une limite de cotisation au REER, tel qu’expliqué à la section précédente, il est tout de même possible de cotiser plus que la limite permise, mais sous certaines conditions.
Il est en effet possible de cotiser plus que le maximum déductible au titre du REER pour un montant de 2 000$ sans pénalité. Cependant, cette contribution excédentaire n’est pas déductible dans l’année en cours et devra être reportée à l’année suivante.
De plus, si vous dépassez le montant de 2 000$, vous aurez à payer 1% d’intérêt par mois sur les sommes excédentaires. Cette règle anti-évitement a pour objectif d’empêcher de trop remplir et d’excéder significativement la limite de cotisation de son REER.
Le régime enregistré d’épargne retraite (REER) est un outil fiscal très utile pour les couples, car l’Agence de revenu du Canada permet aux ménages canadiens de cotiser au REER de leur conjoint.
Cela peut servir dans toutes sortes de situations de planification fiscale afin de réduire au maximum l’impôt payable à la fin de l’année pour les deux conjoints.
Cela peut également permettre de maximiser le retour d’impôt lorsqu’un conjoint a un taux d’imposition marginal plus élevé qu’un autre.
Normalement, les contributions au REER du conjoint seront déductibles dans le revenu gagné de ce conjoint.
Par contre, si le conjoint retire les sommes que vous avez cotisé à son REER dans l’année en cours ou les deux années qui suivent, le montant retiré sera inclus dans le revenu gagné du conjoint ayant cotisé.
Fractionner ses cotisations REER peut être une excellente stratégie dans plusieurs situations.
Le REER est un véhicule qui vise à aider les Canadiens à accumuler de l’épargne en vue de leur retraite.
Cependant, une fois la retraite arrivée, les sommes accumulées dans le REER doivent être décaissées et retirées.
Pour éviter de retirer toutes les sommes et d’être très fortement imposé, le gouvernement a créé un autre véhicule fiscal qui agit comme la « suite logique » du REER.
Il s’agit du FERR (fonds enregistré de revenu de retraite). Le FERR utilise les sommes comprises dans le REER pour verser une rente annuelle au retraité.
Le montant de votre REER est transféré dans votre FERR, et vous retirez ainsi progressivement les sommes pour subvenir à vos besoins.
C’est un véhicule fiscal très utile qui permet de minimiser l’impôt et de planifier fiscalement plus efficacement sa retraite.
Le REER doit être obligatoirement transformé en FERR à 71 ans.
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Le REER agit comme un coffre-fort pour vous permettre d’accumuler de l’argent à l’abri de l’impôt et des mains du gouvernement.
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